NérijaPoème

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Ma cabote. : Poésie classique, le Sonnet Polaire.©

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Poésie classique,  le Sonnet Polaire.©

 

Ma cabote

 

Ses yeux couleur noisette et son pelage roux

Flamboyant au soleil sur son grand corps d'athlète,

Ses beaux muscles d'acier son allure parfaite

Valaient plus à mon coeur qu'un trésor de bijoux.

 

Ce fut le coup de foudre au premier face à face

J'en ai presque pleuré, ce fut fort et tenace

Avec ce bout de chien, princesse au poil cuivré.

 

Rien ne lui faisait peur quand il fallait partir

En errance sans fin, le museau enivré

Par l'odeur des layons, et moi m'anéantir.

 

Elle songeait sans doute au moment du sommeil,

Vibrant aux souvenirs d'une longue aventure

A flairer le faisan libre dans la nature.

Au fauteuil, je rêvais de son habit vermeil.

 

Pierre MICHEL


08/12/2014
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Quand l'artiste est là. : Poésie classique, La Villanesque ©

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Poésie classique, La Villanesque ©

  

Quand l'artiste est là

 

Aux panthéons d'hier s'élevait la colonne

Beauté des bâtisseurs, leur tâche passionne

L' artiste était bien là pour magnifier l'art.

 

On y sculptait aussi la tête de gorgone

Qui avait des pouvoirs de cela j'en frisonne.

L' artiste était bien là pour magnifier l'art.

 

Claudel fit elle aussi, l'horrible laideronne

Aux cheveux de serpent, hideuse elle plastronne.

L' artiste était bien là pour magnifier l'art.

 

La nature fit mieux, son pic si haut plafonne

Les cirrus du Tibet, telle une championne.

L' artiste était bien là pour magnifier l'art.

 

Mais le plus beau de tout est Dieu qui nous façonne

Et fait de nous, pour Lui, sa plus belle couronne.

L' artiste était bien là pour magnifier l'art.

 

Pierre MICHEL

 


25/11/2014
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L'AUTOMNE. : Poésie classique, La Villanesque ©

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Poésie classique, La Villanesque ©

L'Automne

 

 

Dans un ciel noir le vol d'oiseaux en arrivage

Cacardent à plus soif perdus sans repérage

L'automne est arrivé c'est le mois des frimas

 

La forêt de bouleaux perdant tout son feuillage

Une biche aux abois recherche un camouflage

L'automne est arrivé c'est le mois des frimas

 

Le bûcheron ahane en coupant le branchage

Les gitans sont venus proposant le cannage

L'automne est arrivé c'est le mois des frimas

 

Un petit savoyard vient pour le ramonage

La grand mère au fauteuil s'applique au reprisage

L'automne est arrivé c'est le mois des frimas

 

En cycles fuit le temps si grand que soit son âge

C'est Dieu qui l'a voulu , sûr, il est le plus sage.

L'automne est arrivé c'est le mois des frimas

 

 

Pierre MICHEL


23/11/2014
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Le pécheur. : Poésie classique, le Sonnet Polaire.©

 

 

Poésie classique,  le Sonnet Polaire.©

 

Le pécheur.

 

A peine l'aube point, la brume  errant sur l'eau,

Qu'il est là ce matin d'un grand jour de froidure.

Le silence est pesant... à couper  au couteau.

Une odeur de mouillé déverse sa mixture.

 

Sa ligne est bien tendue et là flotte un bouchon.

Ses yeux semblent plongés dans un rêve sans fond

Mais il est attentif au merveilleux prodige,

 

Quand s'éveillent les champs et plus loin le moulin

Qui brasse le liquide en un chant cristallin

Envahissant les prés dans un commun vertige.

 

Le flotteur disparaît... passe deux canardeaux

L'homme a levé les yeux, mais de cela n'a cure,

Car voici que paraît au dessus des roseaux

Le beau soleil de Dieu réchauffant la nature.

 

Pierre MICHEL


21/11/2014
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L’eau vive. : Poésie Classique, LE RONDEAU nouveau ©

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Poésie Classique,  LE RONDEAU nouveau  ©

 

L’eau vive.

 

L’eau vive et claire du ruisseau

Dévale en pleurs, tel un carpeau.

Heureuse et libre se déchaîne

Et va rouler vers la fontaine.

Que tu es belle ! ô qu’il fait beau !

 

 

En fredonnant sous le bouleau

Tu fais bien rire l’arbrisseau.

Et tu ravis aussi la plaine !

L’eau vive.

 

Brave, elle épouse le bateau

Puis sauve le pauvre étourneau.

Rieuse arrose le domaine

D'un beau moulin de porcelaine

Qui prendra soins de ce cadeau ?

L’eau vive.

 

Pierre MICHEL


15/11/2014
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